Cette page situera "Myrtilles des Montagnes Noires" dans son environnement, en fonction d'indices plus ou moins régional, permettant ainsi d'en révéler les atouts :
- relief
- paysage
- cours d'eau
- degré de pollution d'origine fossile à proximité
- mais aussi dans le temps, pour visualiser son évolution
GEOGRAPHIE
Coucher de soleil depuis la calotte Saint-Joseph : La crête des Montagnes Noires se prolonge à l'horizon avec le massif forestier de Laz (26 kms à vol d'oiseau).
HISTOIRE
Chronologie cartographique afin de visualiser l'évolution de l'environnement paysager de proximité.
Que sont les Montagnes Noires ?
En Bretagne occidentale, elles sont aujourd’hui les discrètes héritières, avec les Monts d’Arrée voisin, des montagnes qui au Paléozoïque supérieur, culminaient entre 2000 et 3000 mètres d’altitude.
En Morbihan, son point culminant, 299 mètres d’altitude, se situe 500 mètres au nord du lieu-dit Kerscuidel en Gourin, à la limite départementale avec le Finistère. Bien que ce soit la calotte Saint-Joseph du haut de ses 292 mètres qui porte souvent ce titre, en tant que belvédère.
Etrangement, Le Ménez-hom (Finistère) et la calotte Saint-Joseph (*) tel des ménechmes, ouvrent ou ferment selon la direction que l’on choisit, le massif des Montagnes Noires.
(*) avec le Minez-Du en Côtes d’Armor (307 mètres) distant de 1700 mètres
Vue régionale :
Cette perspective 3D Est-Ouest ci-dessous est intéressante, car elle dessine la limite naturelle que les Montagnes Noires constituent, entre d’une-part, la plate-forme méridionale finistéro-morbihannaise et d’autre-part, la vallée de l’Aulne qui ouvre naturellement son milieu vers les Monts d’Arrée.
Vue rapprochée vers le plateau de Gourin :
Cette carte souligne précisément les reliefs du territoire Gourinois dans lequel s'inscrit le lieu de production "Sphères de Cultures".
Vue rapprochée vers les Montagnes Noires
Ici, se dessine encore plus précisément les deux crêtes parallèles des Montagnes Noires.
Plus d'informations sur le site :
Quel environnement ?
Le substantif « Environnement » est souvent déguisé en mot-valise pour introduire le vaste débat sur l’écologie.
De nombreuses pages seraient alors nécessaire pour tenter de séquencer sa polysémie. Ainsi, des multiples critères qualitatifs possible pour l’inventorier, j’en choisirai seulement quatre qui caractérisent un milieu souvent garanti comme étant en meilleure santé.
Les quatre critères choisis seront :
- type de paysage
- réservoir en biodiversité
- état des cours d’eau
- pollution d'origine fossile à proximité immédiate
Ils pourront étayer l’argument que devant l'exigence de délivrer un fruit de qualité, les « Myrtilles des Montagnes Noires » inscrite dans un tel biotope, moins impacté qu’un autre par la pollution, ou l’urbanisation par exemple, serait remarquable.
Type de paysage
Le type de paysage renseigne sur la densité du réservoir en biodiversité.
Pour illustrer cette assertion, nous pouvons superposer les deux images suivantes, et constater que les grandes familles de paysage « bocage dense sur collines » et « bocage à maille élargie » de la première se confondent avec les « territoires-corridors » de la seconde, qui irriguent en biodiversité toute la région Bretagne.
Sphères de Cultures et ses « Myrtilles des Montagnes Noires » logent ainsi au cœur de ce poumon faunistique.
Cours d'eau
Pour compléter les bienfaits d’une agriculture biologique conduite en milieu arboré, qui agit tel un filtre atmosphérique et pédologique bien plus diffusé dans son espace avec ses haies moins déstructurées qu’elles ne le sont dans la grande famille de paysage « cultivé à ragosse » (qui constituent près du quart de la superficie de la région Bretagne), les cours d’eau (sources de l’Ellé et de ses affluents) autour de l’exploitation sont qualifié
de « Bon » à « Très bon ».
Par exemple, en 2018, pour le suivi de l’évolution des concentrations en « phoshore total » d’origine agricole (épandage de lisier, de fumier , d’engrais minéraux), ou d’origine industrielle et urbaine (rejets de stations d’épurations, lessives, détergents), le ruisseau de Langonnet fait partie des 2% de cours d’eaux bretons inscrits dans la catégorie
« Très bon état » sur un panel de 511 stations suivies.
Source :https://bretagne-environnement.fr/matieres-phosphorees-cours-eau-bretons-datavisualisation
Degré de pollution d'origine fossile en immédiate proximité
Cette perspective 3D met en relief le milieu boisé environnant comparativement à la densité des voies carrossables de proximité. Elles ne desservent que des petits hameaux, distants les uns des autres, impliquant ainsi une pollution d'origine fossile très faible à comparer avec une production fruitière ou maraîchère qui serait pensée en zone urbanisé pour assurer sa visibilité.
L'histoire du site d'exploitation vue du ciel et dans le temps
Ce chapitre va à travers 5 images couvrant une période de près de deux siècles, montrer que le site de l’exploitation actuel n’a jamais été confronté à la pression de l’homme dans sa potentialité d’action pour artificialiser ou prélever outre-mesure les ressources du milieu (mine, bois, eau…)
L’exception qui confirme cette trajectoire, est l’anomalie de la planification agricole ayant décidé le remembrement qui déstructurera totalement le paysage après-guerre. Depuis cette rupture environnementale, les parcelles de l’environnement local qui ont été considérées comme non-rentables à l’usage pour le système économique actuel se sont transformées en friche. Alors qu’auparavant, et la photo de 1952 le montre bien, aucunes parcelles étaient abandonnées au point que l’on peut distinguer le cours du ruisseau qui borde la limite de propriété au sud.
Celles qui ont été remembrées et considérées toujours comme économiquement répondante à l’économie agricole actuelle sont restées inchangées, voire davantage mises à nue.
Et puis il y a le micro-environnement Sphères de Cultures qui à son échelle, essaie de retrouver une logique agro-forestière d’antan. Pour l’anecdote elle autorise ainsi, comme antan, l’apparition à l’automne, de champignons comestibles dans les sous-bois entretenu.
Malgré les ravages pédologiques perpétués depuis cette occurrence historique agro-industrielle, j’essaie ainsi, à la hauteur de mes modestes contributions de pérenniser une recouvrance à visée agro-environnementale, pour assurer que les Myrtilles des Montagnes Noires proviennent d’un milieu respecté et protégé tant qu’il est possible de le protéger.